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15 février 2014 6 15 /02 /février /2014 02:23

LE TEMPS DE LIRE DES DELIRES

 

Si un rôti de porc tu a cuit,

avec patates, oignons et huile comme il est écrit,

les restes à ton chien tu ne donnera pas,

ou durant deux jours du gaz tu souffrira.

 

Etre ou ne pas être, là n'est pas la question.

Car celui qui "n'est pas" ne se pose pas la question.

Etre une oasis ou un désert, voila "une" question pour celui qui a prit conscience qu'il est  "une" partie de la vie.

Pour les autres, "il" y a plus de réponses que de questions, "ils" évitent donc de trop s'en poser.

L'instinct est à la majorité ce que la gueule de bois ou le nihilisme est à d'autres.

Une réalité à laquelle on ne peut toujours échapper.

Vivre avec sans s'y noyer ou se laisser emporter est une tache ardue.

On ne peut non plus décemment s'accrocher à la berge trop longtemps si l'on ne veut pas manquer de voir l'embouchure de ce fleuve qu'est la vie.

 

Faire une éjaculation faciale sur une limace , ne serais ce pas un pléonasme ?

 

Le syndrome jésus.

Vivre dans ce monde et en ressentir toute la souffrance.

Avoir le cœur pincé ou des larmes qui coulent devant la télé.

Voir le monde et sa misère, le comprendre et l'embrasser, vivre ses souffrances en toute connaissance de cause tout en sachant que l'on ne pourra rien y changer.

Devenir un extralucide manchot, un esprit omniscient incapable d'avoir prise sur la simple matière.

Devenir un mort vivant, un fantôme, un esprit désincarné qui peut tout voir mais ne rien faire.

Voila une des fonction de la propagande actuelle (télé, médias, culture officielle...)

Le but est de couper les gens de la réalité, de les faires décrocher, lâcher prise vu qu'ils ne sont pas de taille.

Et puis il y a ceux qui connaissent l'empathie, qui arrivent à ressentir ce que ressentent les autres.

Ceux là doivent alors supporter la souffrance de milliards d'autres.

Le syndrome jésus, supporter la souffrance de l'humanité sans pouvoir y faire quoi que ce soit, comme si l'on était cloué à une croix.

C'est ainsi qu'aujourd'hui meurent les dernières élites de l'humanité, à l'abris des regards placides de leurs congénères qui grognent au vent, sentant celui ci tourner, à la manière des bovidés.

Je plein le dernier des véritables penseurs.

 Il aura derrière lui toute une histoire, qui n'est pas un conte de fée, et devants lui l'écriture du dernier livre sur la fin de l'homme.

 Non pas qu'il n'y aura plus de créatures portant notre ADN, mais qu'il n'y ait plus moyen de distinguer un homme d'un insecte en observant son comportement.

Il reviendra alors à cet homme d'écrire la dernière fin.

Sera-t-elle heureuse ou triste.

Est ce triste de voir s'achever l'épopée d'une espèce pas très maligne et trop docile, ou est il heureux que ces dégénérés disparaissent pour laisser leur chance, ou au moins leur vie, à d'autres espèces.

Je lui adresse en tout cas toute mon amitié.

Comme si je n'avais pas assez du passé et du présent, il faut maintenant que je m'apitoie sur un futur possible.

Soyons un peu optimiste et réaliste, l'homme risque bien de disparaitre physiquement avant d'être lobotomisé socialement.

 

Combien de politiciens faut il pour changer une ampoule ?

Aucun, il faut un citoyen.

(car même à eux tous ils n'y réussiraient pas)

 

Le problème c'est que le capitalisme a le même effet sur l'homme qu'un slip mal porté.

Un slip mal porté a tendance a faire qu'il y a une couille plus haute que l'autre et l'homme se demande alors comment ça ce fait qu'il a les deux bras de la même longueur.

Ce questionnement lui fait oublier qu'il fut un temps où il était pleinement heureux en se grattant la tête.

 

Le comble du comble, même s'il est un peu dégoutant, ne serais ce pas de marcher dans une merde quand on est un escargot.

 

Qu'est ce qu'un trou noir sinon un pléonasme, une répétition inutile et surchargée.

Car à quoi pensent on quand on nous parle d'un trou, sinon d'un disque  ou d'une surface creuse et noir, ou sombre.

C'est remettre un jean à jean pour l'appeler jean jean.

Au mieux, on peut dire que c'est redondant, que ça en rajoute, que ça pète, mais pourquoi en rajouter pour quelque chose qui n'est rien.

Car après tout un trou ce n'est rien qu'un vide, une absence de quelque chose au milieu d'autre chose.

Les humains étant forts bien pourvus en vides et autres absences, je pense qu'il n'est pas nécessaire d'aller plus loin.

En tout cas, tout ça n'est que foutaise car un trou noir ce n'est pas rien, ce n'est pas du vide, c'est tout le contraire, c'est une quantité incommensurable de bordel en un tout petit endroit.

C'est pire que chez un ferrailleur roumain.

Alors avant d'aller apprendre la physique quantique à ma petite fille de trois ans qui se cure le nez pour son anniversaire, apprenez, messieurs les scientifiques,  à appeler un chat un chat !

 

Quand à l'ombre d'un palmier, à un endroit de choix

Une femme sublime et aguicheuse s'échoit

En te tripotant la gueuse du petit doigt

N'oubli jamais qu'en définitive tu a toujours le choix

(lettre de correspondance de ma tête à ma bite)

 

Comprendre l'infini.

La plupart des personnes qui cherchent à appréhendé l'infini, imagines un espace très grand et souvent une idée de vitesse à travers celui ci.

 Ils cherchent à le voir ou à l'explorer, le franchir, ils essaient, en tout état de cause, de le quantifier.

 Ils essaient de le ramener à leur échelle, à l'échelle humaine.

Mais l'infini est au delà de ça, il n'a ni échelle ni valeur, aucune limite, il est donc le contraire de tout ce que nous somment et de tout ce que nous connaissons.

On peut cependant le concevoir par la pensée, car elle même recèle en son sein une certaine infinité.

Pour s'en rapprocher je pense qu'il faut partir sur une base de trois.

Trois étant le chiffre magique qui permet toutes les couleurs mais aussi le oui, le non et le sinon.

Il suffit alors de se représenté 3 choses au niveau semi conscient, ou conscient et subconscient, éveillé/somnolent, suivant les termes qui vous conviennent le mieux.

Pour ressentir l'infini, il faut se représenté un point, quelque chose de tangible, de petit et de simple, comme une bille de plomb.

Ensuite on s'imagine l'infini, sans bouger, on est au centre de celui ci et partout en même temps, notre corps n'existe plus mais est l'univers à lui entier, sans commencement ni fin.

Pour finir, dans la plus haute strate de notre conscience, la pensée la plus proche de nous, on imagine le rien, l'absence, le vide.

En mêlant ces pensées, on arrive à appréhender l'infini, uniquement à l'appréhender puisqu'il est impossible de concevoir une telle chose, sa simple conception en ferait quelque chose de finit.

Ironiquement, il n'y a pas de meilleur moyen pour comprendre qui l'on est et notre place, notre taille, dans cette univers et notre monde, que de fleureter avec l'infini, de caresser le tout, l'instant d'un songe.

 

Cioran, un auteur magnifique dont je vous recommande la lecture, à écrit un texte : De l'inconvénient d'être né.

Je ne parlerais pas du texte mais juste du titre.

Quel inconvénient peut il y avoir avec le fait d'être né ?

Premièrement on n'a pas le choix, c'est un fait, on est là.

C'est pas comme si l'on pouvait choisir entre rester des atomes inertes tel une pierre ou devenir des atomes animés tel un connard humains.

Par contre si l'on est un connard on peut choisir de redevenir inerte.

On a donc un choix, ce qui est rare dans l'univers.

La naissance n'est pas un choix, c'est une réalité, à nous d'en faire ce que l'on en veut.

Même si c'est terrible de vivre parmi les hommes, on peut rapidement y mettre fin.

Et même si c'est insupportable, on aura au moins gouter aux plaisirs sadiques que sont la honte ou la haine.

Inutile de reprocher à nos parents ou à la vie notre naissance, ils ont eux même ce fardeau sur leur dos.

La vie n'a aucune conscience, elle n'est que l'inertie d'un état de fait.

On ne peut reprocher à une boule de bowling qui a été lancée par une force inconnue il y a un temps indéterminé de renverser quelques quilles mal définies.

Nos parents sont pris dans ce jeu sans en connaitre les règles, car chacun définit ses propres règles.

Même le plus malléable des crétins pourra prendre une direction différente de celle choisit par le lanceur au moment où celui ci détournera son attention, et cela même s'il a ériger des barrières pour le contenir.

S'il est vrai que nous n'avons aucun contrôle sur le départ, nous en avons au moins, ne serais ce qu'un peu, sur l'arrivée.

Choisir de descendre le maximum de quilles par amour propre ou laisser allez, au bonheur du lanceur, ou bien choisir la rigole pour ne blesser personne, au grand dam des manipulateurs et des autres "nous" qui nous suivront.

Le départ n'est pas important, puisqu'on n'y peu rien, seul l'arrivé compte.

On ne peut se reprocher ce que l'on n'a pas fait.

Inconscients au moment du lancement, tiraillés et manipulés durant notre course, il nous reste un minuscule choix pour l'arrivée.

Me croyant partiellement maitre de moi même, j'aime à croire, qu'au dernier instant, je serais capable de ricocher et de venir défoncer la tête de celui qui a voulut jouer avec moi.

Non pour le tuer, mais juste pour effacer ce sourire narquois qui caractérise tous les gens qui considèrent les humains comme des jouets ou des sujets.

Je suis donc heureux d'être né, d'avoir put connaitre toutes ces joies qu'eux même ne connaitrons jamais, trop occupés qu'ils sont à admirer le matériel, à rêver d'être de l'or ou de l'argent.

Moi j'ai connu la vie et je les plaints, eux qui ne pensent qu'à des matières mortes.

Mais ils ont choisis leur voie et je n'échangerais ma place pour rien au monde.

Quand bien même ils m'offriraient celui ci à mon dernier souffle, je ne prendrais pas la peine d'en prendre une dernière bouffée.

 

Les condamnés à mort ont droit à un dernier vœux.

Au rythme ou va notre société, les honnêtes gens envieront bientôt les condamnés à mort parce que ceux ci auront au moins u droit à un vœux dans leur vie.

Quelque temps plus tard, ils lui envieront son dernier repas, plus copieux que le leur.

Puis viendra le temps où ils cesseront d'être matérialistes et où ils n'envieront plus que la paix éternelle qui lui est offerte.

Viendra ensuite le vent du désert.

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  • : Le blog de MICHEL MIMOU
  • : textes humoristiques décalés et petit journal absurde . c'est de l'humour con, mais il y a aussi quelques textes serieux, désolé.
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et il y a des instantané : le reste

 

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JE SUIS MICHEL MIMOU, LE PREMIER HUMORISTE MI-HOMME MI-MICHEL

JE SUIS ANARCHISTE. C EST A DIRE QUE JE SUIS HUMANISTE. J AIME TOUT LES HUMAINS HOMMES OU FEMMES BLANCS OU PAS C EST PAREIL. IL Y A DES BONS ET DES MAUVAIS PARTOUT. JE SUIS CONTRE L AUTORITE QUAND CELLE CI EST CONTRE LE PEUPLE, C EST A DIRE LES GENS QUI VIVENT ICI. LE MAL C EST QUAND ON FAIT DU MAL A AUTRUI ET LE BIEN C EST QUAND, AU MINIMUM, ON NE FAIT PAS DE MAL. SI VOUS AVEZ DES DOUTES OU VOULEZ SIMPLEMENT DISCUTER, LAISSEZ MOI UN COMMENTAIRE AVEC UNE ADRESSE MAIL. JE SERAIS HEUREUX D'EN PARLER VOIR MEME DE BOIRE UN VERRE. ON NE PEUT LUTTER CONTRE L'INTOLERANCE, LE RACISME, LA GUERRE, LA SOUFRANCE, LA PAUVRETE ET J'EN PASSE QU'ENSEMBLE. POUR CELA IL FAUT COMMUNIQUER, PARLER ENSEMBLE, SE CONNAITRES LES UNS LES AUTRES ET NON PAS ECOUTER LES MEDIAS QUI NOUS POUSSENT A L'ISOLEMENT COMMUNAUTAIRE, DONC A L'IGNORANCE QUI PRECEDE LA PEUR ET EST SUIVIT PAR LA HAINE. DIVISER POUR REGNER EST LE MODE D'ACTION DE NOS DIRIGEANTS. CEUX CI NE PENSANTS QU'A LEUR GUEULE, C'EST A NOUS D'ETRE MOINS CONS ET DE CREER NOTRE PROPRE DEMOCRATIE. COMME SON NOM L'INDIQUE, ELLE NE PEUT VENIR QUE DU PEUPLE ET NON DE QUELQUES ARRIVISTES MOTIVES PAR L'ARGENT OU LE POUVOIR.